V.H.C. 1999 : DIJON-PRENOIS
C’est en Bourgogne et plus précisément sur le circuit de Dijon-Prenois que la petite troupe des MEP/Monomills s’était retrouvée pour en découdre.
Dès le vendredi, le paddock annonçait déjà une bonne affluence dans les deux plateau vedettes : les Maxi 1000 et la Coupe de France des Monoplaces.
Pourtant l’organisateur avait porté son effort sur les 1000 km, remake d’une célèbre épreuve des années 60, mais là, le plateau se montra tristounet !
Vendredi et samedi, un soleil éclatant et une température de circonstance, nous fit croire à l’arrivée de l’été.
C’est dans ces conditions favorables à la puissance que les MEP X27 allaient de nouveau accaparer les 3 premières places, malgré l’absence des Gayraud, ce qui aurait encore aggravé leur domination.
Chez les Racers/Monomills, Farin de retour, se rappela au bon souvenir de ses petits camarades en s’octroyant le meilleur temps.
On notait également de petits nouveaux, comme pour donner un nouvel essor à un plateau qui comptait déjà 22 voitures. L’avenir nous montrera qu’il n’en sera rien !
Les Philippe étaient de retour, non pas en Maxi 1000, mais avec la MEP X2 pour Georges et un Racer pour Denise, sorti tout droit des buissons et que Georges avait remis à neuf.
Comme pour donner un coup de pouce à Denise, il lui avait greffé un 954 qui propulsait la bête à des allures de locomotive, avalant allègrement les raidillons du circuit avec un couple impressionnant.
Sauf pour les X27, l’écart entre les voitures se situait dans une fourchette de 6 secondes, laissant présager une farouche bataille en course.
Mais le fait le plus marquant de ces essais était le spectaculaire accrochage entre le Racer de Farin et la MEP X27 de Christelle Oblinger.
Le classique enchevêtrement des roues allait provoquer l’envol de Farin qui retombait lourdement sur l’arceau qui porte bien son nom de « sécurité ».
Aussitôt, les poursuivants immédiats dont Jérôme Vieux,
Alain Gawski et Denis Payen, s’arrêtèrent pour porter secours à leur camarade, suppléants ainsi à la totale non-réaction des commissaires.
Cet acte de sportivité et d’humanité fut salué à sa juste valeur par la direction du circuit qui masqua ainsi les carences de son organisation.
S’il y eut plus de peur que de mal, la voiture, très endommagée dans son train avant-droit, devait être reconstruite.
Qu’à cela ne tienne, orchestré par Alain Gawski et mené de main de maitre par Marpinard, la monoplace rouge pouvait s’aligner le lendemain au départ !
METTRE PHOTO « DIJON-1999-RACER-FARIN-REPAR »
Autre sortie de route violente, celle de Denis Payen, qui percuta le rail dans la grande courbe après un tête à queue.
Ses crosses d’échappement complètement écrasées.
La encore Marpinard fit un récital en jouant du chalumeau et du marteau, le Racer bleu retrouva bientôt les belles courbures de ses échappements.
La soirée de samedi restera donc comme des plus animées, mais cette fois-ci ailleurs qu’autour d’un verre !
Les temps des essais, toutes catégories confondues :
LA COURSE : LA REVANCHE DES MONOMILLS
Dimanche, l’environnement climatique changea totalement.
De fortes averses allaient s’installer tout l’après-midi et de nombreux écoulements d’eau traversaient la piste, rendant la conduite hasardeuse.
Si sur le sec les gommes tendres n’apportaient aucun avantage aux Monomills, sous la pluie, il en fut tout autrement, monopolisant les 4 premières places du scratch !
Encore faut-il souligner que Farin se contenta d’assurer (n’ayant pas une confiance absolue en son train avant) et l’abandon dans le tour de chauffe de Marpinard (problème d’alimentation d’essence).
C’est l’étonnant Beguinot qui mit tout le monde d’accord et créa la surprise (vu son temps des essais !) avec son Monomill racheté à notre amis Daniel Tanchon… comme quoi ce n’était pas une mauvaise affaire !
Pour les MEP, Antoine Billaud étonna avec une X2 bien équiibrée, menant le peloton des MEP.
Il se permettait de suivre aisément le quatuor de tête avant que sa boite ne le lâche à proximité du but se faisant passer in-extrémis par 2 X27 !
Christelle Oblinger ayant renoncé à prendre le départ suite à son traumatisme des essais et Anne-Marie Gawski ayant cassé son moteur, c’est Denise qui se retrouve en tête de cet aréopage féminin !
Derrière, avec ma MEP X2, je ne pouvais suivre le train avec des gommes dures, la MEP ressemblait à une savonnette dans un lavabo ! Je préférai assurer et jouer les épiciers !
A souligner la progression de Gérard Dantan qui s’améliore à chaque sortie faisant taire ceux qui critiquaient ses prestations, bien au chaud au bord de la piste !
Et puis, il y a cette convivialité d’entre les courses qui atténue les déconvenues des uns et augmente la joie des autres.
Une solidarité réciproque qui cimente l’agrément de se retrouver et alimente la générosité de certains qui prennent plus de plaisir à donner qu’à recevoir.
Il est dommage que l’ASAVE nous ait rejeté de Monthléry, le quota des 30 voitures aurait été largement atteint… du jamais vu !
Une petite vidéo pour illustrer de façon animé la courser sous la pluie, et ce week-end inoubliable des Gawski’boys…
Charly RAMPAL
Rappel : pour agrandir les photos, cliquez dessus, pour revenir au texte, cliquez sur la flèche du retour en haut et à gauche.