R.I.P.L. 2019 : 180 PANHARD DANS LE MORBIHAN
C’est la tempête Miguel qui accueillait le vendredi 7 juin les premiers et néanmoins nombreux arrivants pour ce Rassemblement International Panhard et Levassor qui avait trouvait refuge dans le superbe département du Morbihan et plus précisément à Erdeven au centre de vacances de Kéravel.
Mais nos voitures Panhard déjà d’avant-garde au niveau aérodynamique, n’eurent aucuns soucis de stabilité sur les divers axes menant à ce rassemblement très attendu comme chaque année.
L’accueil personnalisé du vendredi remettait à chaque participant, cadeaux et badges dont la couleur identifiait les prestations choisies.
Sans compter une bouteille de cidre à l’effigie de ce R.I.P.L. que l’incomparable Maitre d’œuvre, Roger Le Douarin, en avait choisi la réalisation.
Les nombreux bungalows couvrant cette surface de loisirs, permettaient à chacun d’accéder à un havre de paix selon son désir.
D’autres avaient choisi des abri plus personnalisés, comme cette remorque en forme de caravane !
Les organisateurs et surtout la gente féminine, en tenue bretonne, dont Evelyne Fouillen, la femme de notre ami René d’Hénnebont qui plaçait les voitures sur le parking…
… validaient leur bienvenue par une crêpe au goût de chacun et une bollée de cidre qui confirmaient que nous étions bien en Bretagne emblème de la gastronomie gourmande locale.
Mais c’est le lendemain, samedi 8 juin que les statistiques signèrent le succès populaire de ce R.I.P.L. : 180 voitures et 400 personnes !
LES PERLES RARES DU R.I.P.L.
De très beaux et rares modèles parsemaient cette débauche de Panhard, dont voici quelques exemplaires, la liste n’étant pas exhaustive, comme par exemple le superbe DB-Antem de mon ami Serge Macé,
Le départ pour Port-Louis par groupe de 25 voitures à intervalle de 3 minutes, montrait déjà la bonne maitrise d’organisation de la section Bretagne du CPLF.
Regroupées aux abords de la citadelle et ses musées, une photo de famille, à partir d’un drone, s’imposait pour immortaliser l’évènement.
Puis ce sera le retour en bon ordre à Kéravel pour le déjeuner de midi pris dans une ambiance des plus amicales.
Mais déjà, 14h sonnait à nos montres pour un départ en bus : destination les embarcadères pour une croisière sur le Golfe du Morbihan.
En fin de soirée, de nombreux rassemblements autour des Panhard rangées comme à la parade, donnaient le ton des discussions à l’infini que chacun essayera de soutenir jusqu’au diner.
D’autres en profiterons pour remettre à niveau la mécanique leur monture.
Et une autre, les roues en l’air, en attente de la pièce réparatrice
La journée se terminera dans deux directions : une technique dans l’espace « Brel » où le sujet tournait autour du vilebrequin et l’autre cinématographique dans l’espace « Yves Montand », où un film sur la saga Panhard de 73 minutes sera diffusé un peu trop tardivement, ce qui provoquera tout d’abord la grogne de nos amis étrangers emmenés par Hans von Meijenfeldt que j’eu du mal à calmer, et le départ en cours de projection des « couches tôt », retard à ne pas mettre sur le dos des organisateurs bousculés et surpris par une intervention oratoire non prévue !
Néanmoins, Etienne de Valance, ancien Directeur sportif de la marque, a pu nous raconter ses années Panhard.
Mais le lendemain, ce mécontentement sera vite oublié au moment où les autocars attendaient ces dames pour une excursion au Marché de Carnac, pendant que les adhérents du CPLF assistaient à leur Assemblée Générale et les autres au « marché des pièces de rechange ».
Après un super apéritif basé sur un très bon kir breton qui allait ressouder les liens amicaux et passionnés au son d’un bagad, qui, rappelons pour les néophytes, est un ensemble musical de type orchestre, inspiré du pipe band écossais , qui interprétera des airs le plus souvent issus du répertoire traditionnel breton.
Principalement composé de trois pupitre : bombarde, cornemuse écossaise et percussions.
Son origine historique est issue de la tradition des soneurs, populaires dans la Bretagne du XIX siècle.
Déjà bien chauds par cet avant-garde alcoolisé, le repas de midi permettra d’éponger un peu ce surplus de grammes maintenu en de ça du niveau modérateur (quoique ?).
L’après-midi, divers itinéraires de balades touristiques étaient proposés, mais beaucoup préféreront rester sur place autour de nos Panhard
ou piquer une petite sieste à l’abri de regards indiscrets !
Le soir, en apothéose, après un diner de gala, tout ce petit monde se rassemblera dans la salle de spectacle où les allocutions se succèderont avant la remise du « flambeau » aux prochains organisateurs de nationalité suédoise, puis de laisser la place à la soirée dansante au rythme d’un groupe de rock des Sixties !
Et ce n’est que le lendemain lundi 10 juin, après le petit-déjeuner que la dislocation se fera progressivement, emportant avec nous, ces bons moments de notre vie de panhardistes grâce aux membres de la section Bretagne et plus particulièrement ceux du bureau, sans lesquels rien n’aurait été possible, sacrifiant loisirs et famille des jours et des lunes durant pour que Panhard continue : un immense merci à eux (ils se reconnaitront).
Je n’en dirai pas plus, car c’est pour eux, en forme d’hommage que j’ai voulu écrire cet article qui sort largement de mes sujets sportifs habituels…
Pour les détails et autres photos plus accès sur les personnes et la ripaille : rendez-vous dans vos bulletins de liaison respectifs…
Charly RAMPAL �