LE-MANS-CLASSIC-2018 : ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE
Cette 7ème édition du Mans-Classic a de nouveau dépassé ses objectifs !
Avec une météo également au rendez-vous dès le vendredi, un ciel azur et des températures élevées, l’ouverture matinale des portes du circuit, pouvait avoir lieu sans soucis.
135.000 visiteurs étaient venus assister aux joutes d’un autre temps pour partager et se souvenir des moments de bonheur qu’offraient les 24 heures du Mans du siècle passé !
Là au moins, les spectateurs peuvent approcher pilotes et voitures et les voir batailler au volant de voitures ouvertes, difficiles à conduire, pas d’assistance, instables, bruyantes et odorantes à souhait : le bonheur des sens quoi !
C'est Pierre-Henry Mahul qui lança le bouchon en 2006 pour Panhard avec le CD : il en est aujourd'hui à sa 5ème participation avec cette voiture : 2008 / 2012 / 2014 et 2018. 2ème à l'indice en 2006, 3ème en 2012 et 1er cette année.
Je le rejoignais en 2008 avec mon ami Gégé sur son DB HBR, les copains passionnés ont suivi.
Gawski, Fournier, Durand nous ont accompagné en 2010, puis devant notre bonheur de piloter des mécaniques Panhard sur cette piste mythique, une cohorte de nouveaux panhardistes, certainement à la recherche d’un rêve, se sont découverts un bonheur partagé : à eux maintenant de prendre le relais.
C’est ainsi que nous allions retrouver tous les nombreux participants de l’édition précédente et en bonus, une courageuse Dyna X de 1949 venue se frotter aux participants aguerries du plateau n°2 et qui aura du mal à prendre le départ officiel le samedi après-midi, mais elle terminera brillamment les 3 courses :
Nous trouvions ainsi dans ce plateau n°2 :
HUYGUHES / DESPOINTES / BOUTEVIN : DB HBR5 1956
BLANCHARD / BLANCHARD : DB HBR 1954
LES GAYRAUD : DB TROUIS 1952
FOUQUET-HATEVILAIN / ROBIN : DB Camionnette 1958
ASCENSION / ASCENSION PANHARD Dyna X84 1949
BERARD / TAVANO : CALLISTA 120 Ranelagh 1951
COINTREAU / COUSSEAU : PANHARD Monopole 1956
Et dans le plateau N°3
GODEFROY / DUPRAT sur DB HBR5 1958
LAGUERRE / ZAGAME : CD Panhard 1962
LAUREAU / DURSEN / PETER sur DB HBR5 1960
MAHUL / ARRAÏS : CD 1962
C’est l’équipage Hubert Godefroy / Pierre Duprat qui arriveront les premiers, dès le mardi !
Puis les Gayraud suivront encore chaud de leur super week-end d’Albi, accompagnés par leurs amis Roumanet : Alain et Isa.
Après la soirée de gala au décor de cathédrale…
… les choses sérieuses pouvaient commencer.
Tout d’abord les pénibles séances de vérifications administratives et surtout techniques pour obtenir définitivement le sésame d’entrée dans la danse.
Puis ce sera les séances de qualification le vendredi et la séance de nuit.
Comme pour toutes les éditions précédentes, les modèles retenus sont ceux qui ont participé aux 24 Heures du Mans entre 1923 et 1981.
Le célèbre départ en épi dit « Le Mans », comme il fut donné de 1925 à 1969, sera organisé pour les plateaux 1-2-3-4 , pour le plus grand plaisir des spectateurs, recueillis dans un silence quasi religieux !
Et puis, tout ce petit monde sera rassemblé sur les Hunaudières en forme de grille pour un véritable départ lancé derrière Pace-car, véritable maladie du sport-auto actuel et que l’on sort à tout bout de champs.
Plus que du verbiage surfait, laissons la parole aux véritables acteurs au volant de « nos Panhard »
PLACE AU PETIT POUCET DU PLATEAU N°2 : LA PAROLE EST A SYLVAIN ASCENSION
« L'idée était, en plus de participer à une course mythique, de rendre hommage à l'équipage de Guy Lapchin et Charles Plantivaux qui amenèrent cette X84 au bout de l'épreuve en 1950 certes dernière mais classée ce qui avec un 610 cm3 est un exploit à 80km/h de moyenne...
La voiture a subi 1an de restauration totale en gardant un maximum de pièce d'origine et en ne faisant aucune modification non réversible pour la course. Le moteur est celui d'origine, certes refait mais sans aucune amélioration.
Dès les essais, nous avons compris que nous prendrions du plaisir à la piloter malgré un fort roulis.
Avec une top speed de 101,4 km/h , nous étions clairement les moins rapides. Mais qu'importe.
Nous nous qualifions en 71éme position sur 74 ce qui plus que bien.
Le départ type Le Mans sera malheureusement entaché d'un problème de tirette de démarreur qui faisant des siennes empêchera de partir correctement.
Qu'importe nous partiront derniers à la poussette et sous les applaudissements du public : la magie du Mans.
Nous finirons 68ème de cette manche et 53ème à l'indice de performance
La session de nuit sera par contre plus chaotique.
Dès le premier tour la voiture rentra par manque de pêche....
Elle reparti malgré tout mais on se traina par endroit à 15 km/h...
Un calvaire...
Arrêt de nouveau et verdict on rentre la voiture au paddock, nous n'avons plus qu'un cylindre sur...2 ce qui est somme toute ennuyeux dirons nous !
Les mécaniciens de Classic and Racing qui couvent la voiture démonteront le moteur dans la nuit pour finir par trouver que la vis de rappel de réglage de culbuteur avait cassée net..
… ce qui obligea a en refaire une toujours dans la nuit à l'atelier situé non loin du Mans.
Enfin la dernière session se déroula sans incident notoire si ce n'est du plaisir.
Nous finirons donc à une belle 64ème place au général et une 53ème place à l'indice de performance...
Avec 23 cv c'est juste inespéré...
D'une manière générale ce fut une belle aventure avec une vraie côte de popularité que ce soit dans le public, chez les commissaires qui brandissant le pouce en la voyant ou même les concurrents qui soit remerciaient pour ne pas les gêner ou venaient discuter de la petite "puce"
Bref un vrai Le Mans avec ses galères ses joies et une arrivée juste top.
Autre équipage rare du plateau n°2 : Le DB Trouis
LES GAYRAUD : ENTRE JOIE ET GALERE
C’est lors des essais de nuit du vendredi soir que Philippe perce un piston sur le moteur de la belle barquette DB-Trouis restaurées totalement par son père Claude aux doigts de fée, 3 ans auparavant.
Tout cela en bout des Hunaudières.
Rentré à 2h du matin, le temps que le plateau le récupère (pour les autres le temps d’attente fut très long.....)
Un changement de moteur s’impose et avec l’énergie du désespoir et leur légendaire savoir faire, ils montent le moteur du DB Hampe (ex Dubois ) qui roulait le dimanche d'avant à Albi.
A la fin du remontage, la mise en route débouche sur un ralenti instable.
Pourtant le plumage est de toute beauté !
A 16h quelques minutes avant une séance chrono ils se rendent compte qu'une pastille du carbu droit est manquante : la cause évidente du trou !
Après un réglage du moteur et Philippe part en essaie.
Le moteur fonctionne entre 5000 et 6500 c'est presque impossible de prendre la 4.
Enfin, rassurés, voilà la belle barquette sur la grille d’accès au milieu des copines de son époque. Notez l’immatriculation du DB-Trouis : on ne peut plus se tromper !
Finalement ils vont rouler tout le weekend avec beaucoup trop de patinage d'embrayage ce qui nous permet de prendre de temps en temps la 4.
Côté satisfaction : la boite de vitesses qui est nickel et surtout un châssis d’enfer, l’étagement de la va très bien.
Un bon freinage, et une très bonne tenue de route vont s’ajouter à leur bonheur.
Par contre, un éclairage de merde : une canne blanche presque obligatoire !
Le week-end avait mal commencé et les ennuis vont continuer dimanche obligeant Philippe à abandonner deux tours avant la fin : une vis qui fixe le carbu se casse et la seconde entrain de se dévisser !
Arrêt obligatoire et définitif : avec un carbu sur deux ce n'est pas jouable..
Mais bon, Philippe aura droit a des belles consolations en forme de groupies !
CLASSEMENT A L’INDICE DU PLATEAU 2 (Origine Peter’s Organisation)
VIDEO COMPILATION DES PANHARD DU PLATEAU 2 :
PLATEAU 3
Dans le plateau n° 3, donnons la parole à Jacky Laguerre et son CD-Panhard n° 52, pour connaitre sa course de l’intérieur.
LA COURSE DU CD DE JACKY LAGUERRE / ZAGAME
« Pour cette édition 2018, j’ai un nouvel équipier Yann.
Par sécurité, comme pour les précédentes éditions, nous avons demandé à être rétrogradé en plateau 3.
Le CD étant de 1963 devrait être en plateau 4 avec les Ford GT40, AC Cobra et autres Bizzarini avec un différentiel de performance trop important.
De ce fait nous étions les seuls avec Pierre Henri Mahul et son CD identique classés en GT8 dans le plateau 3 avec un coefficient très défavorable pour le classement à l’indice de performance par rapport aux DB classés en GT3.
L’essentiel étant de participer et de terminer sans casse, nous avons atteint l’objectif.
Mon copilote habitué aux gros cubes américains et qui n’avait jamais conduit de Panhard s’est bien adapté.
Notre performance est moyenne, car j’ai préféré jouer la sécurité avec un rapport volumétrique à 8,2.
La prochaine fois, si je suis présent, il me faudra prendre plus de risques en boostant le moteur avec un rapport volumétrique supérieur à 9.
A signaler un peu de mécanique quand même avec une fuite à la crosse d’échappement gauche due à une rupture du joint de PL17 tigre.
Problème résolu avec suppression du joint et montage traditionnel sans joint.
D’autre part perte importante d’huile par le reniflard inexpliquée pour le moment, mais sans conséquences sur les performances.
Donc bilan très positif avec toujours la traditionnelle solidarité entre Panhardistes qui a compensé l’absence de mes traditionnels équipiers qui n’ont pu se libérer.
Je tiens à remercier d’autant plus mon épouse et mon fils qui se sont impliqués à 100% dans l’assistance durant toute l’épreuve.
Vivement 2020 si tout va bien !!! »
Puisqu’on parle des CD, un imbroglio subsiste pour le classement à l'indice de PH-Mahul, malgré une première réponse sur tapis vert, il aurait été classé 3ème !
Hélas, dans le livre de L Nivalle et R Puyal sur cette 9ème édition LMC 2018, le CD de Mahul est mis "32ème", les trois premières places étant prises par 3 Lotus.
Alors où est la vérité ?
Donnons la plume à Mahul pour son explication.
PIERRE-HENRY-MAHUL :
Alors Pierre-Henry raconte nous :
« LMC avait pourtant bien mal commencé quand à cinq jour du départ lors des ultimes essais de ma belle barquette 57 j ai chiffonné l aile avant gauche.
Que de la tôle froissée et rien de structurel heureusement pas question de se présenter au Mans comme ça.
Mon brave CD à la retraite du Mans Classic depuis 2012 qui se trouve à Paris est remobilisé pour l’occasion et c'est mon ami Reynald qui se charge de sa remise en route et de l'amener au Mans par la route.
Une fois sur place la réunion s’effectue entre l’équipe du Nord (Reynald) et le CD et l’équipe juste arrivée du Sud avec Thierry Arrais mon coéquipier, David Farri et Michel Costa (tous des anciens de l'équipe Oreca, excusez du peu) sans oublier le magnifique break PL 17 bleu aux couleurs du service Course de D.B !
C’est une équipe de pro au complet qui s’agite dans le stand n° 9 de l’écurie Mahul Classic.
Des pneus, un moteur d'avance, de l’outillage à foison, bref une débauche de matériel bien inhabituelle dans une équipe surtout connue pour son amateurisme (la B..et le couteau).
Les essais s’enchaînent, le CD marche à merveille et les temps tombent.
Nous sommes toujours un chouia devant nos amis Laureau et Godefroy sur leurs DB HBR5 et Laguerre et son très beau CD.
Tous ont des gros moteurs avec deux carburateurs et nous notre 850 de série mono carburateur qui en est à son cinquième Mans Classic.
La lutte est serrée, avec Laureau je dois utiliser toutes les ressources de l'aspiration afin de garder le contact dans les Hunaudieres et passer juste avant la chicane.
Aucun problème mécanique sur la CD où nous n’aurons même pas besoin de rajouter une goutte d’huile de toute l'épreuve.
C’est le break d’assistance, bien utile pour entrer et sortir du circuit qui nous posera quelques soucis avec une défaillance du condensateur mis en défaut par un contact intempestif avec la roue de secours.
Un simple jeu pour le bon Docteur Vercoutter.
Course après course l’écart se creuse en notre faveur, ce qui n’est malheureusement pas reflété par le chronométrage automatique qui s'évertue à intégrer les pénalités dans les temps indiqués.
Nous avons écopé de 1mn par course et la suppression du meilleur temps aux essais pour un problème de PTH.
Comme si cela ne suffisait pas, nous nous mélangeons les pinceaux dans nos relais et prenons encore un tour de pénalité !
C'est à dire que notre temps total est le vrai mais ils indiquent qu'on a fait 6 tours au lieu de 7 réellement effectués.
Heureusement que le classement à l’indice est revu par des hommes et non pas fait par ordinateur.
Agréable surprise nous serons positionnés 3ème à l’indice du plateau 3, ce que nous acceptons volontiers car nous avions sans conteste la voiture la moins puissante du plateau.
A noter que la taille des coupes devient exponentielle, la victoire absolue en 2004 et la deuxième place en 2008 étant bien modestes à côté !
Mais aucun problème je ne demande qu'à agrandir la bibliothèque !
Un magnifique week-end, clairement la plus belle manifestation d’automobiles anciennes du monde à mes yeux, un public connaisseur, enthousiaste et bien élevé ce qui ne gâte rien.
Merci à tous et Rdv en 2020 »
Place maintenant à un DB-HBR (ex-Honoré Durand) et piloté par Godefroy et Duprat
HUBERT / DUPRAT : DB HBR N°37 COMME SI VOUS Y ETIEZ (Merci Pierre)
« Après l'ouverture du camping du Houx le mercredi 4 juillet ( à 11h00 au lieu de 14h30 , horaire initialement annoncé comme pour les éditions précédentes ), l'installation du camp de base ( rangement de tous les camping-cars ), nous sommes allés à l'administration pour les formalités ( contrôle de la licence, prise des numéros - c'est le 37 pour nous - , prise du transpondeur, briefing des pilotes avec signature à l'entrée,....).
Puis la D.B d'Hubert a été descendue de la remorque et montée au paddock 3 à l'emplacement indiqué sur le courrier envoyé par l'Organisation.
Dedans avaient été placés le PTH du véhicule et les tenues de pilotes qui ont été présentés aux commissaires techniques.
Pendant que l'un vérifiait l'automobile ( PTH et contrôles des fonctions lumineuses essentielles ), un autre vérifiait les casques, les combinaisons et aussi tous les sous-vêtements ignifugés, les manquants devant être achetés sur place ( merci aux marchands du temple...), un contrôle plus rigoureux ( de mémoire ) en 2018 que lors des éditions précédentes.
Comme pour les éditions précédentes nous étions convenus que je prendrai le départ et qu'à environ la moitié (soit 3 tours après le tour de démarrage pour les sessions de 43 mn ) Hubert poursuivrait le roulage et finirait la session.
Le règlement impose un passage par les stands entre la 15ème et la 30ème minute, d'une durée minimale de 1 mn 30 seconde pour entrée à 60 km/h, arrêt et sortie à 60 km/h ( vitesse excessive, arrêt hors du délai, arrêt trop court étant pénalisés ).
Un tour étant effectué en un peu plus de 7 mn, c'est au 3è tour que se sont faits ces arrêts avec panneautage au 2ème passage indiquant "in" pour une rentrée dans les temps demandés ( merci aux mécaniciens Michel et Alain dont l'aide fut précieuse ).
Le vendredi était consacré aux essais préliminaires : de jour pendant 50 mn puis de nuit pendant 35 mn.
Cette dernière session fut doublement écourtée en raison d'abord de retards puis d'incidents de course.
C'est ainsi que je fis mon dernier tour la nuit étant éclairée par les panneaux lumineux rouges.
Quelle sensation ! A l'arrêt dans les stands changement de pilote mais les Organisateurs ont fait rentrer le plateau dans le paddock et Hubert n'a pas pu faire un essai de nuit.
Ces essais du vendredi servent à établir la pré-grille.
Les D.B ( et C.D ) sont parmi les 10 derniers et se tenaient.
La D.B n° 37 était 69ème.
Là je me permets un commentaire : le plateau 3 regroupe des voitures entre les années 1958 et 1962.
Ce qui fait un ensemble hétérogène de voiture avec une grande disparité des puissances et des vitesses.
A mon avis ( de non mécanicien...) nos voitures à moteur Panhard sont quasi d'origine ( càd plus conformes à l'origine ) alors que des pièces modernes et plus performantes existent pour nombre des autres voitures du plateau 3.
Lors des essais et de la 1ère course, la voiture ne semblait prendre les tours comme attendu.
Des contrôles ont montré une bobine défaillante qu'Hubert remplaça et il décida aussi d'améliorer l'échappement en supprimant une "rondelle" limitant le passage des gaz.
Pour la course 2 ( le samedi ) avec départ type Le Mans, nous étions 51ème ( toujours dans les 10 derniers ) mais il n'y avait plus que 59 voitures classées, les autres ayant abandonné sur incident mécanique ou de parcours.
Hubert assura le départ type Le Mans le samedi en fin d'après-midi…
… et je repris le volant pour la 2ème moitié de cette course.
Hubert effectua aussi tout le roulage de la course de nuit ( nuit du dimanche au samedi ).
La 3ème course, le dimanche matin, se déroula sans problème et nous avons terminé 50 è sur 58.
Ces classements ( env 50ème ) ne sont pas déshonorants au vu des voitures tournant en + ou - 5 mn au tour que sont les Jaguar Lister, Ferrari, Aston Martin, Austin Healey 3000, Lotus, Cooper, Morgan pour n'en citer que quelques unes. Faire les 13, 6 km du circuit des 24 Heures en 7 mn 20 avec la D.B n'est pas si mal mais un peu moins bien d'en 2016.
Nous avons fini 47ème au scratch mais il est évident que c'est le classement à l'indice de performance qui traduit le mieux nos efforts et notre pilotage car le jeu des coefficients rétablit un certain équilibre entre les voitures.
Nous terminons alors 17 ème sur 79 ( soit au début du 2nd cinquième ), donc bien classés des voitures à moteur Panhard mais un peu moins bien qu'en 2016. »
VIDEO COMPILATION DES PANHARD DU PLATEAU 3
Charly RAMPAL sur des informations des participants et des photos de : Gayraud, Duprat, Ascension, Peter’s, Reynald Vercoutter)
Rappel : pour agrandir les photos, cliquez dessus, pour revenir au texte, cliquez sur la flèche du retour en haut et à gauche.