Ce n’était pas sa vocation première, mais certains y on cru : quoiqu’il en soit quelques entêtés lui auront dressé un beau palmarès…

Dès 1952, on note 3 Junior au célèbre Liège-Rome-Liège :

Le n°77 des Belges Bous / Onkelinx (Royal Motor Union)

Le n° 95 de Verbois / Cadle (Royal Motor Union)

Le n° 100 de Pons / Funel qui sera victime d’un accident. (Royal Motor Union)

Au Tour de France auto du 9 au 16 septembre 1952 où un Junior de 610cc du couple Gignoux. (Bernard Vermeylen)

En 1953 au Maroc (Archives P.L.)

Un coupé Pichon-Parat (Bernard Vermeylen)

Liège-Rome-Liège en 1953 :La n° 14, avec l’équipage Van Overstraeten / Thys

La n° 49 de Bousquet / Dubor  (Royal Motor Union)

Au Bol d’Or de 1954 :Le Junior roadster de Biasuz  (Bernard Vermeylen)

Au Tour de Belgique de 1954

La n° 15 du Belge Meunier 

Au rallye de Valberg en 1959 (Robert Grisi)

Tout une bardée parmi ma photothèque :

Des JUNIOR très spéciaux préparés pour la compétition :

JUNIOR AU TOUR DE FRANCE AUTOMOBILE :

1952 : Junior au GP de Caen

LE JUNIOR AU MONTE-CARLO 1954

Equipage : Yolan MARCU et Jean-Claude GEORGE

LE JUNIOR AUX 24 HEURES PANHARD

AU DEMARRAGE DU V.H.C. DANS LES ANNEES 80

Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un Junior en course V.H.C. et ce sont nos amis anglais qui l’utilisent !

C’est Ryan Morgan qui la pilote et préparée par Paul Mac Dougall :

Il terminera 5ème lors de sa dernière course !

Le voici à l’attaque dans les positions caractéristiques de nos Panhard (qui a dit « le chien qui pisse ! ) :

Le Junior de Jean Graveleau :

En souvenir de son passé sportif, Jean Graveleau, de Satillieu dans l’Ardèche, avait restauré sa Panhard Junior dans la configuration qu’elle avait à l’époque : «Il ne s’agit pas de modifications modernes et actuelles, mais de la reconstitution à l’identique de celle avec laquelle j’ai couru en 1955/56, baptisée alors Panhard Junior Spéciale Sport.

Cette réalisation était le fruit du travail d’un garagiste de Mascara (en Algérie dans la région d’Oran) en vue de courses.

Réalisée à partir d’une base de Junior, elle est allégée et comporte un couvre-tonneau en aluminium riveté, un saute-vent profilé, un aileron derrière la tête du pilote, un moteur de 850 cm3, une suspension renforcée, des freins avant en aluminium à ailettes…».

La restauration a nécessité un démontage complet de la mécanique et de la carrosserie, repeinte en bleu de France. «La mécanique a été mise au point avec le concours éclairé de Claude Piquet, de l’Automobile club Panhard et Levassor du Centre en vue de disputer diverses épreuves historiques.»

Charly  RAMPAL