Au début des années cinquante, Liège-Rome-Liège et le Tour de France sont bien les épreuves de grand tourisme les plus pénibles et les plus probants, reconnaissaient les pilotes à leur arrivée à Nice le 12 septembre 1954.

Partis de cette même ville le 3 septembre, les 6.400 kilomètres qui constituaient cette épreuve, ne laissaient en effet que cinquante-cinq rescapés sur les 124 concurrents du départ.

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Cette épreuve connut un grand succès populaire et sportif.
Les concurrents étaient repartis en 3 groupes :
- de série
- de sport de série
- de sport international

Les performances enregistrées furent remarquables, surtout dans les voitures de série, telles les 203 Peugeot, les Simca Aronde et les Dyna Z1 de 54, qui 4 au départ, furent quatre à l’arrivée et occupèrent les place d’honneur derrière une voiture italienne de 2 litres de cylindrée qui l’emporta avec Estager-Proto sur Masérati.

L’épreuve fut malheureusement endeuillée. Trois pilotes, l’Américain Frédéric Crammer, les français André Bouchard et Pierrette Morel, tous sur une même voiture anglaise : Austin Healey, quittèrent la route, le premier nommé aux environs d’Eperrazza, les seconds à 25 km du but, à St Martin du Var.
Pour chaque équipage, l’accident fut le même, chute de plusieurs mètres en contre-bas de la route.

Dans cette épreuve, le ruban jaune symbolisant la meilleure performance sans tenir compte ni des groupes ni des cylindrées, revint à une voiture et équipage français : la Gordini sport de 2,5 litres, pilotée par Jacques Pollet et Jean Gauthier.

A chaque épreuve de classement que ce soit en côte , au freinage ou en vitesse, la Gordini fut imbattable.

Dans la classe A, les voitures de série, Redelé-Pons (4cv) ont été battus après des prodiges par les italiens Martignoni-Rabezzana (Alfa-Roméo) de près de 2 litres alors que la 4cv ne cotait que 750cc.

Dans la classe B, les voitures de sport de série ou de Grand Tourisme, Estager-Proto triomphaient de justesse de Gendebien-Strasse (Alfa-Sprint 1975), qui ne furent battus que par l’écart de cylindrée.

Dans le groupe C (voitures de sport international) l’équipage franco-allemand : Claude Storez qui sortait de la formule « Monomill » et le spécialiste Hébert Linge, remportèrent l’épreuve, devant l’Osca de Péron- Bertrammier.

Chez les Dames, sur neuf équipages au départ cinq terminèrent.

C’est Gilberte Thirion et Ingeborg Polensky sur Porsche qui l’emportèrent devant les françaises Annie Bousquet et Marie-Claire Beaulieu.
Côté mécanique Panhard, on notera un beau succès d’ensemble avec 8 voitures à l’arrivée, mais dans un certain anonymat.

L’équipage de pointe au volant d’une barquette DB de 793 cc et portant le n°206, ne fut pas classé. Cornet-Savary réalisèrent cependant de bons chronos comme ici sur le circuit du Mans

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Pourtant cette barquette avait fière allure au départ et l’équipage confiant :

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Cela ne les empêchera pas de garder le moral à l’arrivée et consolés par les Miss du moment : Allemagne, Suède et France ! On se console comme on peut, mais avouons que ce n’est pas le pire !

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C’est une Panhard X87 de Bonnet-Deramond qui obtient le meilleur classement au général en pointant à la 17ème place, suivi à la 19ème par la première DB, une Frua portant le n° 108 équipage Jean Rambaux et Max Segrestain :

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Puis on trouve en 27ème position la Panhard X 86 de Martin- Legourd

D’autres Panhard se classeront honnêtement (voir classement général).

Dommage que la X86 sortie de chez le carrossier Brossard du Mans et pilotée par Drouilleau-Py ne verra pas l’arrivée :

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Sur cette photo prise lors d’un contrôle technique, on voit la mécanique Panhard greffée sur cette intéressante GT : une des nombreuses dérivées liées à notre mécanique.

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Côté DB, on note une 31ème place pour la DB-Frua portant le n°110 et pilotée par Georges-Claude Carrot-Dulac et Bernard Mexia

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La 44ème place du coach portant le n° de course 105 pilotée par Pierre et Edith Rowell :

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Et l’abandon de la barquette n°203 de René Philippe Faure et Guyot, dont la voiture aviat participé au Mans 53.

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CLASSEMENT GENERAL :

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Charly RAMPAL

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