COURSE DE COTE DE ST HIPPOLYTE : 9 et 10 juillet 2011

La course de côte VHC St Hippolyte – Montécheroux fêtait cette année son quart de siècle.
A cette occasion, l’ASA Franche-Comté et CCVHC avaient mis les petits plats dans les grands.
Un nombre important de participants et une qualité nettement au-dessus de la moyenne, devait se répartir dans divers plateaux le samedi samedi 9 juillet 2011 de 13h à 19h pour les essais et le dimanche 10 juillet 2011 de 6h à 19h pour les courses.

Le parcours reste inchangé puisqu’il se court sur le CD 121 entre St Hippolyte et Montécheroux.

Cette épreuve de compétition, dénommée :

25ème COURSE DE COTE V.H.C SAINT HIPPOLYTE – MONTECHEROUX compte pour la Coupe de France de la Montagne VHC avec le coefficient 2, et pour le Challenge Indice de Performance Course de Côte VHC.

Organisé par le CCVHC du président Denis Duroc avec l’aval de l’ASA Franche-Comté, cette course attire toujours son lot de passionnés et de fidèles avec une partie compétition, une partie régularité et une concernant la montée historique du Lomont, sorte de parade.
Mais l’année anniversaire de cette côte marque aussi un tournant puisque les vieilles motos ne sont plus admises en montée historique et le coefficient de l’épreuve est passé au mini, le « coef. maxi » étant réservé aux épreuves de doublure du championnat de France de la montagne.
Cela explique donc le pourquoi de la non-participation de quelques ténors aperçus la semaine passée à Vuillafans. Mais ne boudons pas ce plaisir unique de voir défiler une partie de l’histoire du sport automobile.
L’histoire en marche
Longue de 5,6 km serpentant sur le Lomont, cette côte a vu le jour en 1987 dans sa version historique, le record du tracé date de 1995, œuvre de Pourchet sur une March 722 qui avait avalé le parcours en 2’13 »63.
Du côté du record des succès, un nom ressort, celui du Suisse de Boncourt Jacques Joliat avec la bagatelle de quatorze victoires.
Cette année, le plateau d’inscrits compte une vingtaine d’engagés en VH et une petite quarantaine en régularité sportive.
Enfin, si les monoplaces devaient avoir l’avantage malgré l’absence des derniers lauréats que sont Besch ou Bady le chrono donnera son verdict.
Enfin, dans le rang de la montée historique, le public a pu apprécier quelques modèles qui ont marqué leur époque.
Essais eyrent lieu le samedi de 14h à 18h et 3 manches de courses de 8h30 à 17h le dimanche suivi du podium à 19h30 à la salle des fêtes de Saint-Hippolyte.

Pour nous les panhardistes, notre bi-cylindre était bel et bien dans le coup puisque dans un plateau d’une trentaine de voitures, nous trouvons nos quatre représentants du coin qu’on ne présente plus : Christian Dionnet sur son DB HBR5 de couleur jaune « Ricard »,

Jean-François Meunier sur sa célèbre et efficace Dyna Z1,

L’increvable Georges Philippe sur sa MEP X2

et Jean-Louis Meunier sur son DB-Monomill.

Après une mise en jambe au cours des essais libres et chronométrés du samedi, le choses sérieuses commencèrent le dimanche matin sous une pluie fine qui rendait le pilotage délicat, mais qui favorisait nos représentant et leur petite cylindrée.
Les 3 montées de l’après midi se déroulèrent sous un déluge qui causa quelques sorties de route sans gravité pour les pilotes, mais aux conséquences graves pour les voitures.

Dans ces conditions, nos panhardistes s’adjugeront le podium puisque en catégorie 1 : Christian Dionnet terminera 2ème devant un brillant Jean-François Meunier et en catégorie 4 (monoplaces d’époque) : Georges Philippe finira 1er devant Jean-Louis Meunier encore en apprentissage de son Monomill puisque c’était sa première course.au main d’une voiture qu’il connaissait à peine.

Gageons qu’au fil des courses sa progression sera évidente et que les « anciens « n’auront qu’à bien se tenir.
Un grand bravo à cette poignée de passionnés qui continuent à croire à notre mécanique et qui la font résonner au quatre coin de France.

Charly RAMPAL