Quel est cet endroit où les voitures se vendent à coup de dizaine de millions de dollars, où les bolides les plus rares s’affrontent sur un circuit, où les véhicules les plus chers se défient dans le plus beau et le plus exceptionnel concours de beauté au monde ? Bienvenu à Pebble Beach…

Prenez un Golf à une heure et demi de San Francisco et faites en le plus beau parking de la planète.

Depuis 1950, les plus grands collectionneurs de voitures se donnent rendez-vous ici pour tenter de remporter le premier prix du concours d’élégance.

On ne sait plus où donner de la tête dans un tel endroit.

Ce qui est incroyable, c’est qu’aucune barrière ne protège ces voitures qui valent plusieurs millions de dollars, et sont complètement accessibles.

Il y a partout un code de bonne conduite : tous les propriétaires sont heureux de faire partager leur passion.

Tous les véhicules rivalisent de perfection. Aucun autre endroit au monde n’offre un tel plateau.

Et si vous croyez que Pebble Beach est une réunion un peu plan-plan de vieux millionnaires à la retraite : vous vous trompez !

Ce n’est pas que des ventes aux enchères et des coupes de champagnes, ça roule aussi et ça roule fort !

C’est l’occasion de mini Grand Prix où chacun se tire la bourre, en tout cas le spectacle est grandiose !

C’est l’histoire et l’évolution du sport auto que nous avons sous les yeux en direct.

Et parmi eux, notre ami Jean-Pierre Molérus venu avec sa Nichols, comme je vous l’avais raconté dans un article récent.

A cette occasion, il a été interviewé par un reporter de TF1 pour l’émission « Auto-Moto » du dimanche matin : je vous en livre l’extrait en m’excusant de la qualité du son, mais filmé à partir de mon appareil photo.

Sa voiture réparée et même gonflée avec un compresseur d’époque, il vient de rentrer ce week-end d’une course sur 3 jours, le Charity Callenge a Sears Point.

Autrement dit le Classic Sports Racing Group qui fait don de toutes ses entrées à des enfants dans le besoin.

Le week-end comprend des courses vintage, ainsi que des tournois de charité.

Cette année, c’est le coureur David Love à qui on rendait hommage. Il avait commencé sa carrière dans les années 50. Il avait même couru en Formule Junior.

Pour chaque groupe de course, le calendrier comprend une séance de qualification du samedi, suivie d’une course de qualification de l’après-midi.

Dimanche, il y a une autre course de qualification le matin et une course l’après-midi.

Un diner le samedi soir est inclus dans l’inscription qui est un moment incontournable permettant aux pilotes de se détendre après une journée bien remplie.

Il a couru cette fois avec le gros moteur sans problème :

Seul souci un amortisseur avant a bras qui a perdu ses boulons et qu’il a promené pendant plusieurs tours.

Le Houdaille avait une sale gueule !!

La réparation est programmée pour la saison prochaine… car Jean-Pierre ne compte pas en rester là avec sa belle Nichols : une voiture faite pour courir ne doit pas rester dans son box !

Charly RAMPAL (sur des informations de JP Molérus )