C’est en effet à ce titre et sous le contrôle sono métrique des commissaires que les contraintes sonores du circuit furent imposées, soit 95 db au ¾ du régime. C’est ainsi que Sébastien Petit eut quelques soucis de participation.

Cette année encore, le soleil et la bonne ambiance étaient au rendez-vous. Un plateau très fourni de voitures à mécanique Panhard venait contrecarrer l’hégémonie Citroën.

Il ne faut cependant pas oublier, que c’est grâce à la marque au double chevron et dans le cadre du Citroracing, que nous pouvons partager cet évènement devenu incontournable lors de la mise en place de notre calendrier annuel.

Comme les années précédentes, deux plateaux représentaient notre marque : GT/Barquette/ Tourisme et Monoplaces.

Voici une vidéo qui plante le décors et témoigne des de ce week-end :

Dans le premier plateau, on retrouvait les DB-Coach majoritairement liés à l’Amicale DB, la barquette d’Honoré Durand qui s’est récemment illustrée au Mans Classic

et la Z1 de notre ami Meunier.

Le plateau des monoplaces était particulièrement bien fourni avec des MEP X2, MEP X27, répliques de DB Racers.

Mais le clou de ce plateau était l’authentique Racer Julien qui est la 3ème réalisation du constructeur de Gonfaron situé dans le Var, qui l’avait construit lors du fameux mouvement 500, avant d’atteindre les sommets de la Formule 1 ! Comme quoi l’épopée des Racers 500 peut mener à un niveau stratosphérique.

Cette voiture a été réalisée en partant d’un châssis DB, mais sa suspension avant a été totalement modifiée : point de ressort transversal typiquement Panhard. Julien avait opté pour un triangle supérieur et amortisseur hydraulique dans lequel est logé un ressort cylindre d’une longueur calculée pour définir la hauteur de la caisse.

Le voici à l’époque des années 50 :

6 séances par jour, allaient donner aux participants l’occasion d’user de la gomme et… quelques moteurs. Les soucis mécaniques sur des moteurs Panhard trop poussés, n’allaient pas manquer de se produire.

C’est ainsi que Sébastien Sabourin au volant lu Racer appartenant à Bernard Leprince

eut toutes les peines du monde à le démarrer et sur la piste d’énormes difficultés à le faire marcher, même avec l’aide précieuse de notre ami Hubert.

Notons que Hubert Godefroy n’hésita pas à se porter au secours des pilotes en difficulté mécanique, avec sa gentillesse et sa compétence, sacrifiant quelquefois une séance d’essai sur ses propres voitures :

Alors Hubert, raconte nous comment t’es venu cette passion pour la MEP X2 ?

Plus grave, le piston percé après un tour de piste sur la MEP X2 de la famille Gayraud qui obligea Philippe à revêtir sa casquette de mécano !
Il dut emprunter auprès d’un gars sympa, des tiges de culbuteurs plus longues pour les adapter à ses cylindres.

Un tour après la réparation, sa fille se rend compte que le faisceau brule. Philippe qui la suivait se gara auprès d’elle pour lui dire de sortir d’urgence…

Ce qui ne l’empêcha pas de garder le sourire quand JMR lui annonça qu’il serait « épinglé » dans mon récit !

Avec son père, il faut dire que les Gayraud sont devenus la clé de voute de la « MEP-connection ».

A tel point que le mimétisme entre le père et le fils est visible même quand ils s’installent dans leur voiture !

Il faut dire que durant ce week-end, on avait la joie d’assister aux débuts de sa fille au volant de la MEP X2, après ses exploits au 4L Trophée dans les sables du désert : ça change !

Aussi, entourée de tous ses supporters, une photo souvenir s’imposait pour marquer à jamais cet évènement :

Avec elle, trois autres représentantes féminines dont la plus connue et la doyenne restera Denise Philippe toujours fidèle à la compétition en Panhard.

Et le Saviem (maintenant bleu au lieu de marron) de l’écurie Philippe avec sa remorque conçue par Georges , faisait plaisir à voir dans le paddock, nous rappelant les heures fameuses des coupes de l’Age d’Or à Monthléry.

Honoré connu aussi quelques soucis de mises au point, qui seront réglés par quelques amis :

Du côte du Panhard-Racing-Team, si je n’avais pas pu faire le déplacement pour raison familiale, JM Roussel et notre inusable Gégé national avaient réussi à remettre sur pied le Coach DB en sommeil depuis Monthléry… 2010 !
Des travaux sur les freins et l’échappement au dernier moment, avec l’aide de Didier Sabourin, permirent à nos deux amis de s’amuser, sans le moindre souci.

Les bonnes choses ayant toujours une fin, tout ce petit monde commença à plier les gaules dimanche en fin d’après-midi, fourbu, grillé par le soleil, mais heureux de ces bons moments passés ensemble au cœur même de notre passion, mais pas sans avoir eu une pensée pour Alain et Anne-Marie Gawski qui, sans eux, un tel plateau n’aurait jamais pu se faire.

En 2009, à la même époque, Alain faisait sa dernière apparition sur un circuit automobile : le Bourbonnais.
Ce week-end là, il n’avait pas pris le volant, fatigué déjà par sa terrible maladie qu’il essayait de cacher : 2 mois plus tard, il nous quittait.

Aussi, pour lui rendre hommage, je vous joins cette vidéo où on le voit en public pour la dernière fois avec Anne-Marie, unis dans une même séquence de conseil à ce jeune débutant.

Evidemment on court encore sur des circuits qu’on aime tant… mais plus comme avant… Il y a des silences qui disent plus que tous les mots qu’on avoue et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout.
Et comme disait Jean Ferrat : « On aurait pu rire encore un peu et dans la beauté des choses éphémères, caresser nos femmes et lever nos verres sans s’apercevoir qu’on était heureux ! »

Alors ces deux cœurs immenses méritent bien cette minute de SILENCE.

Charly RAMPAL sur des informations et photos de JM Roussel. Vidéos : Charly RAMPAL et Didier Sabourin.