Avec ce troisième rendez-vous, le Classic Festival de Nogaro est devenu le lieu incontournable de la saison et un point d’ancrage fort, dans le Sud-Ouest de notre France, pour tous les amoureux et passionnés de véhicules anciens.

Si les exposants et marchands de toute sorte occupaient la principale surface dans l’enceinte du circuit, c’est sur la piste que les choses sportives de ce week-end des 8 et 9 octobre, allaient enchanter les très nombreux participants.

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Les compétitions d’antan reprennent ainsi leurs couleurs d’origine.

LE DECORS

Car c’est dans les années 70 que le circuit Paul Armagnac accrocha ses lettres de noblesse au Panthéon de l’histoire du sport automobile en France, avec les courses de Formules 2, les Coupes de Pâques, les coupes R8 Gordini et autres Formule Bleue…

Devant ce succès grandissant, le circuit se devait d’être à la hauteur de nouvelles compétitions à venir.

Il du se soumettre à d’importants travaux pour devenir un produit de référence en matière d’infrastructure et d’aménagement de sa piste.

La longueur du circuit est portée à 3.636 mètres, puis élargi.

De nouveaux stands sont construits pour pouvoir accueillir la Formule 3000, nouvelle antichambre de la Formule 1 qui fera une étape remarquée de 1990 à 1993.

Le paddock se développe aussi pour permettre la réception du premier GP de camions en 1994.

Son succès ne cesse de croitre et ses activités nombreuses et variées attirent toujours autant de passionnés.

Au niveau de sa gestion, le groupe Schell Eco Marathon tire soudainement sa référence en 2008 après plus de 20 années de présence !

Les organisateurs se regroupent rapidement pour prendre la relève en 2009. Le circuit est de nouveau géré de main de maitre..

Ainsi, le circuit Paul Armagnac de Nogaro (je tiens à toujours rappeler ce nom si cher à nous panhardistes), a su s’adapter à l’évolution des différentes disciplines du sport mécanique et rester un creuset incontournable, tout en étant chargé d’histoire, de notre passion sportive automobile.

LES FORCES EN PRESENCE :

Un plateau « Monoplaces » était au programme de ce week-end bien chargé.

24 MEP-Monomill, tapissaient de bleu la pré-grille où avaient osé s’hasarder 3 formules Vee.

Parmi les bleus, 4 MEP X2 n’avaient pas dit leur dernier mot, même si la puissance des X27 les aura vite submergées.

En Racer DB-Panhard, deux Monomill très performants : celui de Boutevin, toujours magnifique de présentation :

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et l’ex-Berton de Labarde.

On trouvait ensuite, le Racer du « grand » Morin, celui bien connu en VHC de Gaby Billaud,

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Enfin, un autre de couleur bordeaux et le vert anglais, un habitué d’Angoulème et qui marchait très fort comme toujours aux mains de notre ami Mathieu Midy.

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Notons l’absence imprévue de Yves Demange qui avait du renoncer juste avant de quitter son domicile pour un problème de suspension arrière, impossible à résoudre au moment du départ.

Hors temps, la monoplace rouge équipée du 4 cylindre Panhard de JC Guny, décidemment de toutes les sorties, et qui permettaient aux néophytes de constater le formidable travail de sa totale réalisation : châssis, carrosserie, suspensions et surtout moteur sous la forme d’un accouplement de deux bicylindre Panhard !

Les MEP X27 occupaient les premières places de la grille.

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Les Gayraud avaient emmené 5 voitures réparties dans toute la famille !

Mais aussi le couple Roumanet heureux de se retrouver ensemble sur un circuit et dont le plaisir se mesure au nombre de moustiques collés sur les dents d’un Alain toujours plein sourire !

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Les décrire une par une serait fastidieux, mais les habitués les connaissent par cœur.

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LES INCIDENTS :

C’est sous un plein soleil que la grille du premier départ le samedi allait se faire sous les encouragements puis le ravissement des spectateurs du Gers, très sensibles aux sports mécaniques.

Mais tout ne fut pas si rose sous le bleu du ciel et du plateau.

Comme on l’a vu, c’est Yves Demange qui ouvrait la liste des incidents mécanique dès son domicile, il allait être suivi samedi lors la première séance, par un accrochage au premier tour qui envoya la belle X27 noire de Jean Fradet jouer la fille de l’air, heureusement sans grave conséquence, seules une jambe de force et une jante en garderont les séquelles.

Heureusement, les Gayraud plongèrent dans leur lot de pièces détachées pour venir au secours de l’infortuné, comme au temps de Gawski où la règle était de ne jamais laisser un copain sur le bord de la piste !

L’après-midi, une autre MEP X27, celle de la fille de Christophe Grison, s’en alla tutoyer un mur de pneus pour s’en sortir avec une roue avant gauche arrachée !

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Là encore, la maîtrise de l’équipe Gayraud allait permettre à ce malheureux de reprendre la piste dès dimanche ! Et ce n’est pas une carrosserie rafistolée à grand renfort d’adhésif, qui allait l’arrêter…

Puis ce fut le tour des incidents liés à la mécanique, comme Serge Macé en panne d’embrayage lors de la séance de dimanche après-midi.

Paul Benezech eut des soucis d'allumeur, alors que Stéphanie, la fille de Philippe Gayraud, voyait son moteur se fendre d'une soupape !

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Charles Benezech voyait la rotule de triangle avant casser...

Mais aussi Leman qui réussit de justesse à sauver son moteur en rentrant au stand, à cause d’une courroie de distribution détendue…

Enfin, la X27 verte qui eut la désagréable surprise de voir s’envoler une vis qui retient le papillon de son carburateur !
Peut-être voulait-elle rejoindre ces merveilleux fous volants aux manches de leur avions de collection qui ont enrichi de belle manière le ciel gersois !

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Voilà, il n’y a rien d’autre à dire que de vouloir y participer l’an prochain comme acteur dans ce théâtre de rêve pour une 4ème édition du Classic-Festival Gersois.

Pour en garder un souvenir animé, rien ne vaut une vidéo pour résumer un dernier rendez-vous de cette année 2016.

Charly RAMPAL (Photos et Vidéo : Serge MACE)