Octobre 1949 : 3 Dyna X sont exposées sur le stand Panhard tournait autour d’un trièdre vantant les qualités du moteur refroidi par air et autre artifice évitant le coulage des bielles par l’adoption de rouleaux au lieu de la régule pour le vilebrequin.

Enfin, l’avantage de cette quatrième surmultipliée qui soulage le moteur et favorise l’économie, perfectionnement indiscutable pour une voiture moderne qui peut soutenir des vitesses supérieures à 100 km/h.

Mais, c’est surtout l’apparition de la découvrable et du cabriolet qui, à côté de la traditionnelle berline, étoffe une gamme et en donne pour tous les goûts.

»

Peintes en bleu, blanc et rouge, elles affirment leur paternité à un pays lancé sur la dynamique de réussite sociale nationale, après les années sombres de la guerre se démarquant ainsi de la domination américaine.

Ce salon marque donc le début officiel des versions « plein air » qui allaient donner un air de liberté à des berlines trop rationnelles.

Mais ce qui distingue ces modèles par rapport au millésime précédent, c’est la nouvelle calandre en forme de turbine, remplaçant ainsi les deux entrées d’air somme toute peu gracieuses, élargissant la face avant de la Dyna.

Le pare-choc avant perd ainsi ses barres horizontales remplacées par deux petits bourrelets en aluminium faisant office de bananes.

Autre modification : le capot reçoit in écusson vertical marqué « Dyna » à la place de l’inscription « Panhard » horizontale situé au bout du capot.

Quelques enjoliveurs enrichissent l’esthétique générale et le clignotant avant se trouvent encastrés dans les ailes.

Sous la dénomination X84, sa carrière sera de courte durée avec une production de 5.000 exemplaires dont 1.600 destinées à l’exportation.

LES AUTRES ATTRACTIONS

Sous la verrière du Grand Palais, d’autres nouveautés touchant notre cœur de sportif, nous attendaient.

C’est ainsi que sur le stand DB, deux véhicules attestant la passion de Deutsch et Bonnet pour la vitesse et la compétition : un Racer 500 équipé du flat-twin Panhard ramené à 500 cc destiné aux courses en circuit et en côte,

PHOTO «

mais aussi un coupé dont le moteur 2 litres Citroën développe 72 cv devant atteindre les 150.

NAISSANCE DU NOVIC

Un nouveau 6 tonnes destiné à remplacer le Zuvic fait son apparition dans le hall réservé aux poids lourds.

Ce nouveau modèle comporte des nombreux perfectionnements et en particulier un pont spécial renforcé.

L’accroissement du tonnage a rendu nécessaire certaines modifications ayant pour objet d’accroitre encore la robustesse du châssis.

Pont porteur, renforcement des dentures des engrenages, augmentation du diamètre des arbres de différentiel facilement démontable, remplacement des roulements à billes à gorges profondes, dont le pont AR, volume d’huile de lubrification du pont AR porté à 5 litres.

Le Novic comporte le même moteur que le Zuvic (Diésel de 85 ou 100cv).

La boite de vitesses est à 5 rapports avec 5ème surmultipliée.

Panhard présente en outre, un châssis de 10 tonnes de charge utile à double ponts AR Thornton-Eaton.

Ce véhicule a été établi en vue d’effectuer les travaux les plus pénibles sur les terrains les plus mauvais.

Identique en ce qui concerne l’emplacement de la carrosserie et la longueur hors tout au modèle IE 33, mais pouvant transporter les charges de 10 tonnes.

Son poids mort est de 5 tonnes en châssis cabine, sa consommation est de 26 litres aux 100 pour une vitesse de pointe de 70 km/h.

Les huit roues arrière sont motrices et le pont est muni d’un système assurant automatiquement le blocage de l’un des ponts, en cas de manque d’adhérence de l’un des ponts.

Charly RAMPAL

Rappel : pour agrandir les photos, cliquez dessus, pour revenir au texte, cliquez sur la flèche du retour en haut et à gauche.