Nous avons vu que les deux longues tôleries fixes du passage des roues se prolongent à l’arrière mais ne s’y rejoignent pas.

Il en est de même pour les deux flancs de poupe qui les enveloppent. Le raccordement de ces pièces est évidemment nécessaire pour achever le centrage extrêmement robuste de tout l’arrière.

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Le raccordement des passages des roues est assuré par soudure au moyen de deux traverses, supérieure et inférieure.

Cette dernière, particulièrement résistante est profondément emboutie à la forme du pare-chocs qui vient y loger sa partie centrale.

Elle est soudée sur toute sa longueur au plancher de coffre dont le bord a été arrondi, et à chacune de ses extrémités sur une très large surface du passage de roues.

Le raccordement des flancs de poupe est assuré par une tôlerie galbée, démontable, qui descend jusqu’au pare-chocs.

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Un ceinturage complet de l’entrée de coffre a été prévu en renforcement. Il est constitué par une cornière formant gouttière à la partie arrière et support de joint caoutchouc sur toute la périphérie à laquelle elle est soudée.

Pour terminer cet exposé sur la robustesse arrière, il convient d’insister sur les formes particulières de 4 pièces latérales, à partir du caisson-poutre du pied de caisse arrière.

Leur rôle est particulièrement important : panneau de custode reliant le pied de caisse au passage de roue, Passage de roue, cloison de passage de roue
et flanc de poupe, ce dernier, amovible, est fixé par 8 boulons répartis sur sa périphérie.

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COMMENTAIRES SUR LES COTES DE L’HABITACLE :

Parmi les nombreuses mesures que l’on peut retrouver dans les catalogues, certaines revêtent une importance particulière en ce sens qu’elles permettent de mieux comprendre la remarquable conception de tout l’habitacle aux points de vue : habitabilité, accessibilité,
visibilité.

Cette conception du confort, qui a été l’objet d’une minutieuse étude, peut se résumer ainsi :

Un plancher avant, de grande surface rigoureusement horizontale et plane, de forme carrée (1,24 x 1,24) est réservé aux deux sièges avant.

Ce plancher est prolongé de 0,095 m à l’avant, entre les passages de roues, ce qui porte sa longueur horizontale à 1,335 m.

Un second prolongement à l’avant, est constitué par une tôlerie, non plus horizontale, mais judicieusement relevée sous le tableau de bord jusqu’à une hauteur de 0,33 m.
Ce prolongement, qui mesure 0,14 m en projection, porte en définitive la longueur totale utile du plancher à 1,335 m + 0,14 m = 1,475 m.

En ce qui concerne la largeur du plancher, elle est uniformément de 1,24 m sur toute la partie horizontale sauf entre les passages de roues où elle est de 0,73 m. Cette cote, suffisante à cet endroit, s’élargit néanmoins à 1,36 m quelques centimètres plus haut, à l’aplomb des pédales, entre les montants de ’habitacle où un arrondi permet le repos du pied.

La surface du plancher avant constitue en quelque sorte le « premier niveau de confort » de l’habitacle.
La logeabilité y est déjà excellente mais elle s’améliore encore par un très important élargissement à l’aplomb de l’entrée de porte, laquelle étant placée à faible hauteur du plancher et arrondie, facilite la montée et la descente.

Cet élargissement porte la cote de 1,24 m à 1,435 sur toute la hauteur de l’enjoliveur du bas de porte, soit 0,13 m.

Il constitue le deuxième niveau de confort de l’habitacle, à hauteur de l’assise et se prolonge jusqu’à l’arrière sur toute la largeur des portes.

Ces dimensions de plancher permettent non seulement de loger aisément deux sièges particulièrement confortables en longueur, largeur et profondeur, mais de leur donner une course, de sur glissière qui offre un choix de 7 positions par rapport aux pédales et au volant.

Au surplus, la position la plus reculée des sièges laisse encore aux passagers arrière un large espace pour leurs pieds ainsi que nous le verrons plus loin.

Le « troisième niveau de confort » se situe à hauteur des coudes, à l’endroit des accoudoirs.

La largeur y atteint 1,360 m car Panhard a su réduire au strict minimum l’espace obligatoirement réservé à la descente des glaces qu’on a voulu totale.

Le « quatrième niveau de confort » se situe dans la zone des épaules où la largeur ente les glaces, à leur sortie des portes, est uniformément de 1,30 m jusqu’à l’arrière.

Le « cinquième niveau de confort » et celui de la visibilité, constitué par l’exceptionnelle surface transparent de 1,99 m² formant une véritable ceinture de clarté dont le développement atteint 6,28 m à la base et 4,40 m au sommet.

L’exceptionnel développement de ladite ceinture a permis, au surplus, de ménager un très grand espace à l’avant et à l’arrière des occupants : 0,370 m entre lunette et dossier arrière par exemple.

Le « sixième et dernier niveau de confort » de l’habitacle, est la zone du pavillon qui procure tout à la fois le confort, l’aération et la protection au niveau de la tête des occupants.

Ce pavillon, dont le centre est à 1,012 m du plancher, mesure intérieurement 1,13 m en longueur et 1,06 m en largeur.

Après avoir ainsi étudié le plancher avant et les différents « niveaux de confort », il convient d’examiner le plancher arrière réservé à la banquette.

Ce plancher est surélevé de 0,08 m en raison des impératifs mécaniques de la suspension, étroitement liés au confort.

Les pieds des occupants, qui reposent sur le plancher avant, peuvent s’étendre assez loin sous les sièges tandis que leurs genoux sont à l’aise derrière les dossiers.

C’est grâce à l’ingénieuse solution « gain de place », de l’assise et du dossier des sièges avant, qu’on peut signaler les intéressantes distance du bord de la banquette à l’extrémité des pieds et distance du fond de la banquette au dossier des sièges avant.

Si on ajoute les dimensions du rectangle dans lequel s’inscrit pratiquement la banquette elle-même (sauf échancrure des inévitables passages de roues) soit : profondeur 0,35 m – largeur 1,377 m, on a une idée du confort offert au « deux premiers niveaux ».

Le « troisième niveau de confort » arrière s’exprime par la largeur à hauteur des accoudoirs, soit 1,29 m.

Le « quatrième niveau » s’inscrit dans la zone des épaules, entre les glaces de custode, soit 1,255 m.

Le « cinquième niveau » celui de la visibilité, est le même que celui des places avant.

Quant au « sixième », à hauteur de pavillon la largeur intérieure est de 0,98m.

Charly RAMPAL (D’après les informations et photos du Bureau d’Etudes Panhard)

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