Le pavillon est constitué par une forte tôle galbée et nervurée longitudinalement en son milieu.

Une autre nervure périphérique, de forme particulière, sert à la fois de gouttière et de support pour la tôlerie d’encadrement de lunette arrière qui vient s’y souder.

Cette tôlerie comporte un renfort soudé à angle droit de sorte que l’ensemble : nervure-tôlerie renfort, forme un petit caisson périphérique à 3 faces d’une grande robustesse.

Nous avons vu par ailleurs que le pavillon était rendu solidaire des caissons-poutres par 4 montants d’acier.

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Comme il est dit au-dessus, la nervure de renfort du pavillon forme gouttière, ce qui remplace avantageusement l’inesthétique et classique gouttière en saillie, soudée au pavillon.

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FIXATION DES GLACES DE PARE-BRISE ET DE LUNETTE ARRIERE

La baie de pare-brise est constituée par 4 éléments :

1. L’encadrement supérieur, solidaire du pavillon, à la rigidité duquel il participe.

2. L’encadrement latéral formé par les 2 montants.

3. L’encadrement inférieur, solidaire du caisson-voûte formé par l’auvent.

4. La baie de lunette est de même conception mais son encadrement inférieur est solidaire de la planche de baie.

Les glaces de pare-brise et de lunette sont fixées dans leur encadrement par un joint de caoutchouc, d’un profil spécial, assurant une égale répartition de la pression sur toute la
périphérie.

La rigidité et l’étanchéité de l’ensemble sont ainsi réalisées dans les meilleures conditions.

Ce joint comporte :

Deux lèvres épaisses qui, en serrant respectivement la glace et la tôle verticale de l’encadrement, les maintiennent fortement unies.

La lèvre, recouvrant la glace, comporte 2 stries d’étanchéité, parallèles.

Une partie plane, avec une lèvre mince et trois stries d’étanchéité longitudinales, qui s’applique sur la tôle horizontale de
l’encadrement.

Deux alvéoles centrales, à angle droit, qui par leur étanchéité et leur élasticité, permettent d’égaliser la pression du caoutchouc entre la glace et son encadrement, sur chacun des points de la
périphérie.

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Aux deux angles inférieurs des angles, il est prévu un tube d’évacuation d’eau, précaution contre une infiltration éventuelle en cas de légère déformation du joint à l’endroit de son cintrage.

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CONCEPTION DE LA GLACE DE CUSTODE

La glace de custode s’inscrit dans le triangle, particulièrement rigide, formé par trois pièces :

1. Le panneau de custode, solidaire du pied de caisse et du passage de roue,

2. Le montant de lunette

3. Le montant de custode.

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Elles est sertie, sur deux de ses côtés, dans un encadrement semblable à celui de la glace de porte, lequel est un profilé d’alliage
d’aluminium rendu inoxydable par le procédé d’anodisation qui lui conserve son poli et son éclat. Le troisième côté, nu, vient s’appuyer sur le joint de caoutchouc périphérique.

L’articulation de la glace, sur toute la hauteur de son montant, est réalisée par une lame d’acier flexible remplaçant avantageusement la charnière classique.

Elle est rigoureusement étanche, sans saillie disgracieuse, n’exige
aucun graissage et, formant ressort, applique la glace dans son logement.

La glace s’ouvre d’arrière en avant, selon un angle calculé pour procurer une bonne aération.

Un verrou intérieur articulé, avec levier de blocage, la maintient fortement en position ouverte ou fermée.

Dans un prochain article, il sera question de la comception de la partie avant de la 24

Charly RAMPAL (sur des informations et des photos du bureau d’Etudes Panhard).

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