Interrogé par Vincent Decours, Antoine Laureau nous raconte son aventure avec Antoine Moreau sur le DB-HBR n° 192 et la bagarre avec l’autre DB N°193 de Despointes qui terminera à la 5ème place.

LE RECIT :

- Qu'est-ce que tu attendais du Tour Auto avec Antoine ?
J’ai rencontré Antoine l’an dernier au Mans Classic car il a eu la gentillesse de nous héberger pendant l’épreuve, il courrait sur la D.B « Camionnette » comme en 2014.

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On est devenu ami pendant les 4 jours sur place.
J’ai appris par la suite que l’organisation du Tour auto souhaitait mettre en avant les marques Françaises disparues.
Si je devais faire le tour auto une fois dans ma vie cela devrait être en 2017.
N’étant pas un habitué des épreuves de Peter auto, nous nous sommes inscrits très tôt et nous avons eu la chance de recevoir la lettre d’invitation le 22 décembre.
Nous nous sommes inscrits en compétition sur les conseils de mes camarades de l’Auto, et il est évident de faire le tour auto en compétition.
Nous étions maintenant inscrits.
Avec mon ami Vincent Dursen, nous nous sommes mis à préparer notre coach pour des épreuves sur route et notamment l’obligation d’installer un système d’extinction automatique et quelques bricoles qui ont pris beaucoup de temps : nouvelle ligne d’échappement, système de récupération des vapeurs d’huile, avancer les cuvelages de phares car ils touchaient dans les virages en appui, mettre une monte pneumatique ayant un meilleur rapport qualité/prix que les Michelin XAS FF pour parcourir 2500 kms, équilibrer le train avant... avec toutes ces petites choses à faire, nous avons raté une sortie sur le circuit de Clastres car le coach était toujours à Vierzon pour poser l’échappement sur mesure coréalisé avec l’Amicale D.B.

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Pour revenir à ta question, nous pensions que cette épreuve serait un peu à la cool, que nous aurions le temps de profiter de l’environnement et flâner un peu.
La réalité a été très différente et c’est voulu par l’organisation. (levé 5h45 et couché 1 heure du matin car nous réalisions la maintenance de nos voitures nous mêmes avec l'aide de Vincent et Jean Luc).

- Vous vous attendiez à de si bons résultats ? Tu peux quantifier tes résultats avec quelques chronos ? Tu sais où on peut retrouver toutes ces infos ?
Les résultats sont toujours disponibles sur ce lien : https://www.pksoft-live.com/FR/PAGE_Files.awp…

Pour te dire, nous n’aurions jamais pensé à avoir de si bons résultats.
Dans mes rêves les plus fous, je nous voyais mettre le ruban rouge du vainqueur de l’indice de performance sur le coach comme l’avait fait mon grand père en 1958.
Comme, je le disais l’organisation souhaite que cette épreuve se rapproche des épreuves des années 50-60, donc une épreuve d’endurance et des grandes plages horaires de conduite/pilotage.
La clef d’une telle épreuve est la fiabilité car cela ne sert à rien d’être devant ses concurrents directs si vous vous sortez ou si vous cassez votre auto.
Je vais te répondre en te donnant le déroulé de l’épreuve :
Au programme de la 1ère journée, sortie de Paris et 2 épreuves : 1 spéciale sur route et 1 sur le circuit du Bugatti.

Nous sommes donc parti le mardi matin du Grand Palais, nous nous étions donné rendez vous à 5h45, j’arrive à la bourre, je vais enfiler ma combinaison sans même boire de café faute de café dans le Grand Palais.
J’en profite pour régler le cadenceur et à la sortie, on se fait crier dessus car nous « étions en retard sur notre horaire de sortie »...

Et là, j’ai découvert Antoine et Antoine n’est pas du matin surtout quand il n’a pas pris son petit déjeuner... donc arrêt à une station service à Élancourt pour un petit ravitaillement.

Nous n’avions jamais fait d’épreuve de rallye avant le tour auto, ni ouvert un roadbook, dès la sortie du château de Neuville, nous nous sommes planté...

On se remet dans le bon sens et en lisant la fiche de pointage, on apprend qu’il y a un temps imparti pour arriver au prochain point de pointage... cela est très compliqué car avec une D.B sans couple important il est compliqué de doubler les autres automobilistes sur les départementales.

On arrive à la première spéciale et je m’y colle car Antoine étant du Mans ferra le Bugatti. On a appris que le roadbook est juste indicatif et que la signalisation des difficultés doivent se lire à retardement.

Bilan de la spéciale, nos amis Jean-Marc et Daniel sur l’autre HBR5 n°193 nous collent 2 secondes en 7,04 et nous en 7,06.
Nous consultons l’application mobile du tour auto et nous nous retrouvons à la 60 ème places sur 67 avec la plus petit cylindrée du plateau VHC (jusqu’en 1965). Il y a déjà 5 voitures avec des problèmes mécaniques ou des pénalités.

Antoine prend le volant en sortie de spéciale pour s’acclimater avec la voiture car il ne l’avait jamais conduit.
Pour les épreuves de circuit, le pilote est seul dans la voiture et nous sommes organisés comme au Mans Classic par plateau.
Antoine connaissant le Bugatti comme sa poche réalise une super performance qui voit le futur vainqueur à l’indice de performance sortir sur un tête à queue avec sa Porsche 356A de 1954.
Résultat : Nous nous plaçons à la 52ème place sur 67, n°193 à 19 secondes et déjà 5 voitures n’ont pas pris le départ. Sur circuit, vu notre faible puissance (50cv) il n’y a rien a espérer.

On prend la route via la Mayenne et on arrive à Saint Malo sous un beau soleil. Nous sommes 49ème sur 67 au scratch et 6ème à l’indice. Nos amis JM et Daniel sur la n°193 8ème.

Au programme de la 2nd journée, 3 épreuves : 3 spéciales sur route.

Nous sortons de Saint Malo et nous prenons vent, neige et grêle puis Soleil, vive la Bretagne. Je commence par faire la spéciale.

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On s’améliore dans la lecture du roadbook et dans la préparation mais je n’ai pas pu manger une galette saucisse car elles n’étaient pas prêtes.
Bilan de l’épreuve : On se classe 52ème sur 61 partant et n°193 à 14 secondes.
Antoine prend le volant et sur la seconde spéciale, nous nous classons 54ème sur 60 et n°193 nous devance de 4 secondes en 53ème position.

Je reprends le volant pour la dernière spéciale de la journée, nous nous classons 49ème sur 60 et n°193 à 17 secondes.

Lors de cette journée humide, les voitures lourdes et ayant plus de puissance ont eu quelques problèmes (sortie de MGB et Austin mini notamment).

À l’issue de la seconde journée, nous arrivons sur Nantes et nous sommes escortés par nos amis policiers et gendarmes jusqu’au Château de Goulaine.

Nous sommes 43ème sur 66 au scratch et nous montons sur le podium du classement de l’indice de performance car notre coefficient était erroné au départ du Grand Palais, nous sommes en 2nd position.
Au programme de la 3ème journée, 3 épreuves : 2 spéciales sur route et 1 épreuve sur le circuit du Val de Vienne.

Antoine repart du Château de Goulaine et nous enquillons par une épreuve sur route. On s’améliore au fur et à mesure dans l’interprétation du Roadbook, nous nous classons 54ème sur 66 et n°193 56ème à 6 secondes.

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Je reprends le volant pour le circuit du Val de Vienne, nous nous classons 53ème sur 66 et n°193 54ème à 23 secondes.
Antoine termine la journée par la dernière épreuve spéciale, nous nous classons 43ème sur 65 et n°193 52ème à 1’12.

Le classement de Jean-Marc et Daniel est a relativiser : Les tambours de freins avants se sont déchirés sur l’épreuve du circuit du Val de Vienne et Jean-Marc a soulagé le train avant dans les virages de la spéciale suivante.

En sachant cela, j’appelle un Amicaliste sur Limoges pour lui trouver des tambours de 400 pour qu’il puisse continuer. Merci Pierre.

Nous sommes à l’arrivée sur Limoges 39ème sur 65 au scratch et toujours 2nd au classement de l’indice de performance.
Nous réalisons le remplacement des tambours sur n°193 et le nettoyage des freins sur notre coach et nous endommageons le passage de roue arrière gauche suite à une erreur de maintenance sans gravité.

Au programme de la 4ème journée, 3 épreuves : 2 spéciales sur route et 1 épreuve sur le circuit d’Albi.

Je repars de Limoges et n’ayant pas entendu le réveil nous nous arrêtons dans un Bar Tabac Presse à la sortie de l’autoroute pour boire un Kawa : Mythique! Notre DB commence à avoir des signes de faiblesses et perd de l’huile à chaud.

J’attaque la spéciale et nous nous classons 50ème sur 65 et n°193 53ème à 17 secondes. Le petit 850cm3 de 50cv peine dans les montée de cette spéciale...

Je continue sur la seconde spéciale suivante et on se classe 49ème sur 65 et n°193 53ème à 16 secondes.

Antoine prend le volant pour le circuit d’Albi et se classe 46ème sur 62 et n°193 49ème à 1’04.
Encore une fois, il faut relativiser car n°93 a été tapé par une Lotus Elan et dans le tour de décélération le bruit présent pendant les tours de piste s’est transformé en une perte de la roue avant gauche... dans le tour de décélération.

Nous sommes à l’arrivée à Toulouse encore escorté par nos amis de la Police Nationale et nous nous classons 38ème sur 62 au scratch et 3ème au classement à l’indice de performance car la 356A de Penillard a beaucoup repris dans ces épreuves en montée et plates comme le circuit d'Albi.

Un ami Amicaliste dépanne Jean Marc avec des boulons de roues. Merci Jacky.

Au programme de la 5ème et dernière journée, 4 épreuves : 1 spéciale sur route de jour, 1 épreuve sur le circuit de Pau- Arnos et 2 épreuves de nuit.

Antoine repart de Toulouse pour respecter notre accord de réaliser 50% des épreuves et nous sortons de Toulouse en tentant de trouver de l’essence car nous n'en avions pas fait la veille... après 3 stations on trouve du SP98.

Nous arrivons dans les Pyrénées et maintenant nous sommes habitués au roadbook et à la signalisation.
L’épreuve est une montée et une longue descente, le coach va se régaler : Nous nous classons 49ème sur 62 et n°193 54ème à 27 secondes. Encore trop de montées pour nous...
Nous rejoignons Vincent et Jean-Luc pour la dernière maintenance avant qu’ils ne rentrent sur Paris.
Je reprends le volant pour le circuit de Pau-Arnos, mon ami Philippe Boutevin me donne des conseils sur les trajectoires à adopter.

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Ce circuit est le meilleur pour notre auto et j’ai pris beaucoup de plaisir et en plus notre concurrent direct à l'indice de performance explose son moteur après être sorti dans les tours d’entrainement occasionnant la casse d’un de nos longues portées.

On se classe 47 ème sur 61 et n°193 49ème à 1’08.

Nous sortons du circuit et nous sommes 36ème sur 61 au scratch et surtout 2nd à l’indice. Il faut juste ne pas avoir de problème et nous seront sur le podium à l’indice !!!!

Nous empruntons les routes du Pays Basque, on s’arrête dans le premier village pour acheter des bérets rouge pour faire honneur à ce beau pays... et là les malheurs du mans 2016 reviennent, le moteur ne fonctionne plus.

Je sais d’où vient le problème : notre allumage...

Vincent arrive sur Paris, nous n’avons plus de maintenance, j’hurle, je suis plus aimable et j'ordonne à Antoine d’appeler Vincent pour lui donner la nature du problème.
Antoine n’est pas trop au fait de la mécanique, on s’engueule... le stress etc.
On arrive sur 1 cylindre au parc d’assistance, notre belle performance va s’envoler.

On a 30 minutes pour résoudre le problème...
Jean Marc tente de venir nous aider mais je ne l’écoute pas et je l’éconduis.

Je lui présenterai mes excuses par la suite : Encore désolé Jean-Marc et Daniel mais j’ai cru que notre rêve s’envolait.

Téléphone coincé entre mon épaule et mon oreille comme lors du Mans classic 2016 dans les hunaudières, j’écoute patiemment Vincent me distiller les informations pour diagnostiquer cette panne.

Je bouge l’allumeur, il me dit de mettre une goute d’huile, de tourner le volant moteur etc... et là la platine de rupteur bouge toute seule... je comprends ce qui se passe avec la faible base technique que j’ai, une vis du boitier d’avance à dépression a disparu la platine n’est plus maintenue...

Je démonte une vis et Antoine va faire le tour des camions d’assistance pour en trouver une.

Miracle, il revient avec une vis correspondant au filetage mais trop longue, mais il a pensé aux rondelles, je remonte le tout et Antoine va faire 2 tours du parc d’assistance et c’est reparti !!!

J’aurai éconduit un mécanicien qui souhaitait me poser des questions sur notre D.B, je ne l’ai pas revu par la suite...

Nous arrivons au parc d’assistance à la cité de l’océan toujours en course.

Nous avions décidé avec Antoine d’aller se doucher plutôt que de diner.
Taxi, Radisson, frais et détendu, on va manger 3 bricoles et nous sortons dernier du parc d’assistance avec le stress du mot laissé par les contrôleurs technique qui souhaitent nous voir à l'arrivée pour réaliser un contrôle sur notre voiture.

Problème, nous n’avions pas fait d’essence et c’était juste, nous décidons de trouver une station pour mettre les 20 litres nous permettant de terminer.

Arrêt dans une station façon le Mans et nous arrivons dans la minute au point de contrôle.
Antoine va faire la première épreuve de nuit et dans un coach on ne voit vraiment rien, en plus des reflets et de la pollution lumineuse de l’habitacle ainsi que le manque de préparation comme nettoyer le pare-brise intérieur/extérieur.

Antoine s’en sort bien sur une petite spéciale : 43ème sur 61 et n°193 41ème devant avec 8 secondes. (Jean-Marc, tu me donneras les caractéristiques de tes ampoules...)

Je prends le volant pour la dernière spéciale : EC 15 OREGUE, on résout les problèmes de vision en nettoyant le pare-brise extérieur et intérieur, on masque les compteurs et les sorties de dégivrages avec du scotch.

Je me lance dans cette spéciale qui fut la plus adaptée pour le coach, pas mal de descente et des portions sur du vrai plat. On ne voit rien, mais j’ai toujours aimé rouler la nuit (merci la vallée des Allues), on s’élance et vite on voit la 300SL de nos amis allemand n°182 planté dans un talus, le cul dans le vide... ça promet, je continue à envoyer en ne voyant toujours rien et là miracle j’aperçois des feux rouges du concurrent précédent qui va me faire en quelque sorte le poisson pilote (l'Alfa n°190).

Sachant où sont les virages, je peux astiquer.

Je finirai par déposer notre camarade trésorier de l’auto qui en bon gentleman me laissera passer.
Antoine ayant perdu le roadbook au bout de 5 minutes je pilote selon mon instinct et lors de cette spéciale je suis tombé amoureux de la tenue de route d’un D.B HBR5 vu le nombre de fois où je nous voyais terminer dans un fossé ou un arbre...

Nous nous classons 31ème sur 61 à l'arrivée sur 67 partant en VHC au Grand Palais, oui vous avez bien lu 31ème, on laisse derrière nous notamment : une Porche 911 2.0L, une Ferrari 250 GT, une 356 B coupé 1600 S etc. et je ne compte pas ceux qui sont sorti comme la Mercedes 300SL. N°193 termine 39ème à 31 secondes.

Il nous reste plus qu’à rallier l’arrivée. On perd la feuille de pointage suite à changement de pilote, on fait demi-tour pour retrouver la feuille sous un coussin, gros coup de stress sans importance et nous arrivons à bon port à Biarritz.

Nous terminons ce tour auto 2017, avec la plus petite cylindrée en compétition à la 35ème place sur 67 et surtout à la 2nd place à l’indice de performance.

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Nous n’aurions jamais pensé finir à ce classement que ce soit au scratch ou à l’indice. Tout cela est du à une grosse préparation et au retour d’expérience du mans.

- Qu'est-ce qui vous a le plus marqué pendant le Tour ? Qu'est-ce que vous avez préféré ? (Une étape, une région...)

Ce qui nous a le plus marqué c’est le fait de ne pas pouvoir profiter de l’environnement, de l’événement mais cela est voulu par l’organisation.

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Je pense que beaucoup pensent que les épreuves de Peter auto sont des épreuves où il suffit juste de se les payer, mais je confirme que cela ne suffit pas... l’organisation fait en sorte que si vous avez la moindre défaillance votre épreuve est morte.
Le tour auto ressemble en ce sens aux épreuves des années 50-60 où si vous n’aviez pas une voiture fiable vous ne pouviez pas bien figurer.

Nous avons bien aimé la sortie de Saint Malo avec le passage de Cap Frehel sous la neige et la grêle et comme souvent en Bretagne le soleil qui éclaircissait les nuages. Enfin la partie des Pyrénées, notamment le col de Peyresourde et les différentes montées et descentes.

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- Avez-vous éprouvé des difficultés, rencontré des pannes ?
On touche du bois. Après une épreuve calamiteuse au mans classic 2016, nous n’avons pas eu de problème.
On a malgré tout cassé un passage de roue, un filtre à air qui a explosé comme un chou-fleur et un longue portée et réussi à résoudre le problème d’allumage sur Biarritz.

- Après une semaine sur la route dans quel état est la voiture ? Et l'équipage ?
La voiture a bien encaissé les 2500kms, on a d’ailleurs passé les 5000kms sur le tour auto après l’avoir restauré sur 3 ans. On va devoir élucider pourquoi on devait rajouter 1 litre d’huile par jour dans notre petit moteur.
Avec les cousins d’Antoine, on a pu supporter cette distance sinon je ne sais pas comment on aurait terminé.

- Comment as-tu vécu l'ambiance sur le Tour ?
L’ambiance est très sympathique mais on sent la compétition. Je pense qu’on a fait halluciner beaucoup de concurrents avec la plus petite cylindrée du plateau et certains sont venus nous féliciter notamment la #184 qui a cassé son moteur sur le circuit de Pau Arnos et nos amis d'une des Lancia.

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- As-tu d'autres anecdotes à raconter ?
Pas forcément des anecdotes, on a trouvé formidable de parcourir 2500 kms avec la n°193 de Jean-Marc HUYGHUES DESPOINTES et Daniel Patrick BROOKS où nous nous sommes soutenus et avons grâce à l’un et l’autre terminé cette épreuve. Le fait d'avoir la même auto nous a permis de se challenger à armes égales sur chaque épreuve.

- Quels sont vos prochains projets ?
Nous avons un seul objectif qui est le Mans Classic 2018 si Peter Auto nous accepte. Suite à notre retour d’expérience du mans et du tour auto, nous avons décidé de modifier notre Passeport Technique Historique (PTH) pour présenter lors de cette épreuve un moteur de 1000cm3 qui pourra peut être entrainé notre boite longue et nous permettre d’aller chercher un 6’30 sur le circuit des 24heures comme mon camarade Pierre Henri Mahul sur sa barquette D.B 1957.

Enfin, nous souhaitons également engager un René Bonnet DJET qui sera terminé à la fin de l’année grâce à Thierry et Vincent qui nous ont permis de courir au mans et le tour auto avec la D.B.

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Antoine Laureau : une interview de Vincent Decours